Je suis certaine que certains attendent des nouvelles d'Auroville....son utopie, ses réalités, ses secrets, ses petites histoires....
Normal, on ne peut pas habiter Pondichery sans s'y rendre de temps en temps et pourtant, c'est seulement la semaine dernière que j'y suis retournée pour la première fois.
En fait déformation professionnelle (je ne me referai jamais) oblige, je voulais visiter les écoles maternelles dont j'avais tant entendu parler.
Alors, c'est BEAU, on en rêverait tous!
Imaginez une école au milieu de la nature, sans un bruit autre que celui des oiseaux (je vous imagine me lisant en souriant! mais ça fait du bien, après le bruit de l'Inde, venez voir, vous allez comprendre très vite!). Une école tout en arrondis, avec des murs et des sols en ciment ciré, de couleurs harmonieuses, où tout le monde marche pieds nus, où tous les meubles sont à hauteur des enfants, où chaque coin est pensé en fonction d'eux. Imaginez une école où les élèves ne sont pas plus de 15 par classe, souvent moins et où il y a trois adultes avec eux! des enfants de toutes les nationalités qui sont au moins trilingues...
Imaginez une école où il y a des pièces spéciales pour peindre et créer, the painting room, des pièces pour construire avec des jeux conçus et créés pour eux.
Vous imaginez bien! et bien pourtant, c'est la catastrophe complète au niveau enseignement! il n'y a aucun enseignant formé, chacun fait ce qu'il veut en laissant faire les enfants, en les laissant trouver leur créativité et leur rythme propre, en les laissant diriger les adultes parce qu'ils ne faut pas les contrarier, en les laissant se battre parce qu'il faut qu'ils puissent s'exprimer! en les laissant faire et trouver seuls leur chemin!
Je ne vous raconte pas le carnage chez les adolescents (d'ailleurs à Auroville, ils ne sortent jamais vraiment de l'adolescence!)
J'ai rencontré les instits, donneurs de leçons, je préfère vraiment ne pas les avoir comme collègues, malgré les conditions de travail idylliques, sauf financièrement (c'est casiment du bénévolat pour la cause!), je préfère vraiment nos écoles, nos questionnements, nos projets, nos doutes, nos contradictions et nos erreurs que de travailler avec des "idéalistes" pareils (pour rester correcte).
Juste trois chiffres: En ce moment à Auroville, il y a à peu près 500 élèves scolarisés, de la maternelle à la fin des études, 300 donneurs d'enseignement, 3 profs formés!
Mais les écoles sont belles, dommage que ça ne fasse pas tout!
Normal, on ne peut pas habiter Pondichery sans s'y rendre de temps en temps et pourtant, c'est seulement la semaine dernière que j'y suis retournée pour la première fois.
En fait déformation professionnelle (je ne me referai jamais) oblige, je voulais visiter les écoles maternelles dont j'avais tant entendu parler.
Alors, c'est BEAU, on en rêverait tous!
Imaginez une école au milieu de la nature, sans un bruit autre que celui des oiseaux (je vous imagine me lisant en souriant! mais ça fait du bien, après le bruit de l'Inde, venez voir, vous allez comprendre très vite!). Une école tout en arrondis, avec des murs et des sols en ciment ciré, de couleurs harmonieuses, où tout le monde marche pieds nus, où tous les meubles sont à hauteur des enfants, où chaque coin est pensé en fonction d'eux. Imaginez une école où les élèves ne sont pas plus de 15 par classe, souvent moins et où il y a trois adultes avec eux! des enfants de toutes les nationalités qui sont au moins trilingues...
Imaginez une école où il y a des pièces spéciales pour peindre et créer, the painting room, des pièces pour construire avec des jeux conçus et créés pour eux.
Vous imaginez bien! et bien pourtant, c'est la catastrophe complète au niveau enseignement! il n'y a aucun enseignant formé, chacun fait ce qu'il veut en laissant faire les enfants, en les laissant trouver leur créativité et leur rythme propre, en les laissant diriger les adultes parce qu'ils ne faut pas les contrarier, en les laissant se battre parce qu'il faut qu'ils puissent s'exprimer! en les laissant faire et trouver seuls leur chemin!
Je ne vous raconte pas le carnage chez les adolescents (d'ailleurs à Auroville, ils ne sortent jamais vraiment de l'adolescence!)
J'ai rencontré les instits, donneurs de leçons, je préfère vraiment ne pas les avoir comme collègues, malgré les conditions de travail idylliques, sauf financièrement (c'est casiment du bénévolat pour la cause!), je préfère vraiment nos écoles, nos questionnements, nos projets, nos doutes, nos contradictions et nos erreurs que de travailler avec des "idéalistes" pareils (pour rester correcte).
Juste trois chiffres: En ce moment à Auroville, il y a à peu près 500 élèves scolarisés, de la maternelle à la fin des études, 300 donneurs d'enseignement, 3 profs formés!