Une fusée explose dans le ciel, c'est le signal. Il est 20h22, les astrologues ont annoncé que c'était l'heure!
Les fouets claquent, les tambours résonnent, la Perehera démarre.
Les tourneurs de feu s'élancent, la foule se tait, regarde, médusée.
Est ce la fête? de la croyance?de l'initiation? de la peur? de la démonstration de richesse? de pouvoir? en tout cas beaucoup de solennité et beaucoup de respect, un immense respect.
Contaste dérangeant de la misère quotidienne qui contemple le faste du passé. Les costumes d'argent massif qui défilent en bondissant devant des éléphants recouverts de broderies et d'ampoules électriques!
Ils sont impassibles, ils attendent, ils avancent.
Partout des hommes, des ampoules électriques, des reliques, des broderies, des cloches, des statues, des chaines, des tambours, des torches, des danseurs...
splendeurs d'un autre temps pour peuples d'aujourd'hui, sous haute surveillance, tous les 10 m, l'armée. Autour des grands dignitaires, service d'ordre, à l'entrée du temple, fouille des sacs et des corps. un attenta a eu lieu pendant la guerre à cet endroit là. C'est encore dans les esprits.
Et pourtant, c'est magique. Et ça défile, ça résonne, ça tourne, ça s'élance et ça avance et ça dure, ça dure, ça dure au son des tamboours et sous les flammes des porteurs de feu....Ils seront 2000 à défiler, pendant 4heures.
Et les éléphants tels des paquebots avancent, avancent.
