mardi 19 mars 2013

Las Adivasi de l'Orissa

Pour mes dernières vacances indiennes, l'Orissa m'a tendu les bras avec ses tribus qui habitent les régions montagneuses.
Le voyage commence dans le train où les vendeuses dansent avec leurs paniers de bananes sur la tête.
Le temple de Jagannath à Koraput, petite ville où les dieux sont vraiment particuliers avec leurs grands yeux et leurs allures de bande-dessinée
C'est un état très rural, très pauvre où les chemins silllonnent entre les villages et les rizières. Ca m'a fait un bien fou de voir enfin da la nature et du vert, malgré l'attente de la mousson dans quelques mois.
 

Une pépinière à riz avec son vert si tendre et sa lumière si douce.

Les maisons sont décorées et peintes de dessins traditionnels, les femmes nettoient sans arrêt les rues, les animaux vivent avec les gens et tout le monde cohabite dans les mêmes lieux.
La bouse de vache est ramassée, séchée et conservée comme combustible, rien ne se perd.


Vous savez comme j'aime les maisons peintes, alors je me régale!
Surtout celles ornées de frises et de dessins du quotidien. Il y en avait partout, c'était superbe.
Et puis bien sur, la cerise sur le gateau, ce sont les marchés où tout le monde, chaque village va vendre sa production en partant à pied par les chemins.
Chaque village, chaque communauté a sa spécialité. Ici, chez nous, c'étaient les poteries. Alors on les a suivies à la trace, rondes,   douces, encore chaudes, tout juste sorties des cendres.



Toutes générations confondues, les femmes devant leur porte. Elles portent leurs saris d'une façon très particulière et des boucles de nez et d'oreilles. Complicité de regards et interogations.
Les fabricants de tambours, de tablas et de diverses percussions, de quoi faire rêver certaine!
 Préapration de la fournée pour la semaine prochaine.

Les poteries seront cuites sous la paille et la bouse pendant une nuit entière.


Elles rient, elles dansent, elles m'ont habillée en sari, elles chantent et elles sourient en travaillant. Superbes! 



Beaucoup de tribus, environ une soixantaine habitent cet état de l'Orissa, victimes de conflits armés, d'attentats  naxalistes, de missionnaires, elles sont toujours là encore et malgré tout. Pourvu qu'elles résistent sans se faire trop happées.