jeudi 15 décembre 2011

Ceylena Jones fait de l'écotourisme

Mercedi dernier, après un mois d'immobilisme, je suis enfin sortie de Kandy, au milieu des montagnes.
J'avais au mois d'aout contacté une ONG qui se chargeait de développer l'écotourisme au milieu des rizières. Pas de nouvelles depuis malgré leurs promesses de me rappeler....normal, c'est le Sri Lanka, tout et rien peut se passer.
Et bien lundi, vers 21h, une voix inconnue m'appelle au téléphone, en anglais bien sur et je devine, plutot que je comprends qu'il faut que je sois à 7h30 au bord du lac, qu'une voiture viendra me chercher, que c'est gratuit parce qu'il y a une équipe de tournage, que je vais enfin voir Heeloya, ce fameux village.
Je fais comme ça, pas tout à fait sure de moi et alors là, a commencé une journée superbe.
Dans la voiture, deux italiens, (l'ONG est italienne), un cameraman et un photographe qui m'expliquent tout de suite que je vais faire l'actrice et la figurante ,parce qu'ils ont besoin que leur reportage fasse vrai et qu'au moins il faut qu'il y ait une touriste! Je suis restée bête mais amusée, pourquoi pas?


C'était super parce que nous avons été dans des endroits completement isolés, oubliés du monde entre rizières et producteurs de poivre, tisserandes et moines du bout du monde, enfants dans les écoles et rasseurs de sirop de palmes. Les gens ici sont dans des conditions de vie plus que rudimentaires et fabriquent tout ce qu'ils consomment. Le Sri Lanka, loin des dépliants et des circuits habituels.
 Du coup randonnées entre rizières et rivieres, accueil chez l'habitant et découvertes d'endroits superbes.

  Le riz reste trois semaines en pépinière, ensuite il est repiqué à la main par petits paquets. C'est de toute beauté. Le vert des rizières, à voir...mais quel boulot!



 Les hommes façonnent toutes les terrasses à la houx, ils remontent la terre sur les cotés, fabriquant des digues qu'ils ouvrent et bouchent en fonction du niveau d'eau.
Ramassage du jus de palme pour faire le kittul, genre de sirop ou l'arrack (alcool fort de palmier)

Partout des petits temples



 Le patriarche du village

la cuisine

Le lieu où les sages du village se réunissaient pour discuter des affaires et réglaient la justice

On a même du traverser une riviere avec de l'eau jusqu'à la taille sous une pluie battante (Indiana Jones! au pays des sangsues), ah les aventures sri lankaises, ça donne! On n'a jamais réussi à atteindre les cascades, but du film, parce que la rivière montait à toute vitesse et qu'il fallait qu'on s'en aille au plus vite.

Ensuite on est parti visiter un temple que personne n'a répertorié sur les guides, aussi beau que les grottes de Dambulla et une coopérative de femmes tisserandes. J'ai même dû m'habiller en sari pour l'occasion! la star...
Ensuite on est parti visiter un temple que personne n'a répertorié sur les guides, aussi beau que les grottes de Dambulla et une coopérative de femmes tisserandes. J'ai même dû m'habiller en sari pour l'occasion! la star...
Le porche du temple, on dirait un gateau à la crème!

La coopérative de tisserandes

Les fils,   j'adore, j'y serais restée toute la journée



Elle compte


Un bouddha couché dans une grotte

L'école bouddhiste pour les enfants du village
J'espère voir un jour le film et les photos.
Allez je vous emmène faire un petit tour là-bas.